Moriarty, la quintessence de l’ENTP

Hello! Bienvenue dans son nouvel épisode du MBTI des stars,

Alors aujourd’hui nous allons parler du personnage qu’est James Moriarty, la némésis de Sherlock Holmes. Le Moriarty dont il est question est celui de la série de la BBC. Si tu n’as pas encore vu cette série, pars vite car je vais utiliser des éléments qui seront spoilants pour toi (d’ailleurs, entre nous, l’image du titre l’est déjà, mais bon, si tu ne connaissais pas le visage du Moriarty moderne, c’est que tu vis dans une grotte et donc ce n’est pas grave si je t’ai spoilé(e) 😛 ). Bon, si tu n’as pas bien révisé tes classiques, voilà un petit pense-bête pour l’ENTP.
Avant de débuter, je vais faire une petite mise au point : je ne vais pas détailler tout ce qui fait de Moriarty un ENTP, l’idée n’est pas de te permettre de cocher tous les critères auxquels doit satisfaire une personne pour entrer dans cette catégorie. Je vais plutôt me concentrer sur certaines actions du personnage qui caractérisent bien l’ENTP. Mais avant de se lancer dans cette liste, je vais faire un petit rappel sur l’entité quasi mythologique qu’est Moriarty.

Qui est Moriarty ?

Dans l’épisode 1 et de la saison 1, Moriarty nous est présenté grâce au principal antagoniste de l’épisode. Ce serait Moriarty qui aurait payé ce-dernier afin qu’il « joue » avec Sherlock Holmes. Moriarty fera son apparition dans le 3ème épisode de la saison, en se faisant passer pour le petit ami d’une des proches de Sherlock Holmes. Il révélera son véritable visage à la fin de l’épisode, décidant d’épargner Sherlock et le Dr Watson. Il changera à deux reprises d’avis en quelques secondes pour finalement décider de les laisser véritablement en vie. Enfin, au cours de la saison 2, il défiera dans le dernier épisode Sherlock Holmes, l’affrontement des deux génies s’achevant sur leur mort. Alors, voyons ce qui fait de Moriarty un bon exemple d’ENTP.

La crainte de l’ennui :

Moriarty donnera deux raisons à son interaction avec Sherlock Holmes :

-le fait que Sherlock lui mette des bâtons dans les roues et s’opposent à plusieurs de ses plans

-le fait qu’il s’ennuie et que Sherlock, par son intelligence, est un adversaire dans le jeu du crime qu’il est intéressant d’affronter

Nous avons ici le cas typique d’un ENTP qui s’ennuie dans la routine : que ce soit les autres criminels ou les forces de l’ordre chargées de l’arrêter, Moriarty s’ennuie avec ces esprits trop faibles qui ne le surprennent pas. Ainsi, il voit en Sherlock un moyen de se distraire et de relever un défi qui saura créer l’émulation.

 

Le troll par excellence :

Y-a-t-il quelque chose de plus trollesque qu’un mec qui depuis 2 saisons va jusqu’à assassiner les sbires qui osent prononcer son nom et dans le dernier épisode se présente, en personne mais « caché », devant Sherlock Holmes en s’habillant de sorte que ce-dernier en déduise qu’il est homosexuel. Il pousse la provocation jusqu’à laisser son numéro de portable, son VERITABLE numéro, à Sherlock Holmes. A la fin du dit épisode, il se présente devant Sherlock Holmes et Watson, claironnant tout haut qu’il est déçu de que le détective ne l’ait pas appelé. Durant cette confrontation, Moriarty fait comprendre à Sherlock qu’il le détruira, mais pas tout de suite, puis il quitte la scène….pour revenir 30 secondes plus tard, en disant qu’il a changé d’avis. Le cas typique de l’ENTP qui finalement ne suit pas le plan établi. Enfin, il laissera tout de même la vie sauve à nos héros (encore un changement d’avis) du fait d’un appel qu’il reçoit à ce moment précis.

Le point d’orgue de ces changements de plan de dernière minute est la dernière action de Moriarty. Dans l’épisode 3 de la saison 2, Moriarty piège Sherlock afin de ruiner la réputation de celui-ci et afin de le pousser au suicide. Pour afin de s’assurer que Sherlock mettra fin à ses jours, il lui révèle que 3 assassins sont chargés de tuer ses amis les plus proches s’il ne se suicide pas. Néanmoins, Sherlock comprend que Moriarty peut lui-même arrêter les 3 tueurs, donc que tant qu’il est là, il lui reste une chance de sauver ses amis sans se suicider. Une fois qu’il fait part de son raisonnement à Moriarty, ce-dernier le remercie d’avoir été un tel adversaire, et lui souhaite bonne chance, juste avant de se suicider lui-même.
Cet acte est l’action de l’ENTP par excellence : improvisation (encore que…Moriarty avait peut-être envisagé cela ^^) et changement de plan total, « just for the lol », car c’est exactement cela (les réalisateurs vont jusqu’à faire sourire la dépouille de Moriarty), en bon méchant troll, Moriarty préfère se donner la mort plutôt que de laisser gagner le héros, et en plus, c’est rigolo car inattendu (enfin, de son point de vue).

Sa manière de « gagner » contre Sherlock Holmes :

Là où Moriarty se montrera très astucieux, et surtout surprenant, c’est dans le secret de sa machination dans l’épisode 3, saison 2. Pour rappel, ils s’introduit dans le musée des joyaux de la couronne, et simultanément, provoque l’ouverture d’une prison et d’une banque. Plus tard, il falsifiera son identité, se faisant passer pour un acteur embauché par Sherlock pour jouer le « méchant Moriarty ». Or, toutes ces actions nécessitent de passer des systèmes de sécurité informatiques très sophistiqués. Moriarty fera croire à Sherlock qu’il a caché chez lui le secret permettant de forcer tous ces accès et Sherlock Holmes en déduira que Moriarty possède des lignes de codes informatiques capables d’entrer dans tous les systèmes de sécurité du monde.

Et c’est là qu’on a la quintessence de la réflexion de l’ENTP. A la toute fin, Sherlock pense connaître ces lignes de codes car, lors de son entrevue avec Moriarty, ce-dernier avait tapé en morse un message sur son genou. Ce message serait la transcription binaire des lignes de code. Or, Moriarty lui révèle à ce moment qu’un tel code n’existe pas et n’a jamais existé. Désemparé, Sherlock lui demande comment il a réalisé tous ses méfaits. Moriarty lui répond qu’il a simplement corrompu les agents de sécurité des bâtiments et structures où il voulait agir. Et là, il explique pour quelle raison il a mené en bateau Sherlock Holmes : Sherlock, dans son duel intellectuel, a toujours cherché l’élégance, la beauté dans les plans de Moriarty. Un code informatique universel était élégant, c’est pourquoi il s’est jeté sur cette idée, négligeant la solution la plus simple : la corruption du personnel. Traitant Sherlock Holmes de « pauvre débile » (doofus dans le VO), Moriarty nous montre en quoi il est un ENTP : il a su surprendre le rationaliste en face de lui (Sherlock est vu comme un INTP dans cette série) en employant des méthodes surprenantes car justement terre à terre, ce qui est improbable de la part du plus grand esprit criminel.

La réapparition de Moriarty :

Lorsque Moriarty réapparaît sous la forme d’un meme vidéo à la fin de la saison 3, cette vidéo est en elle-même une signature d’ENTP (le fameux « miss me » répété en boucle). De plus, le croyant mort, le spectateur, comme Sherlock, est surpris.

En outre, les différentes apparitions que l’on verra de lui dans la saison 4 montrent le côté joueur/provocateur du personnage. Le héros s’associera avec la sœur de Sherlock pour torturer ce-dernier grâce à des vidéos espiègles et enfantines pré-enregistrés.

Enfin, et dans dernière apparition de la série, on a le droit à un flash-back de Moriarty dans lequel il arrive en hélicoptères, le personnage écoute « I want to break free » et fait une mini chorégraphie en descendant de son hélicoptère, ce qui tranche avec ses deux vigiles très sérieux et le reste de l’assistance qui, bien sûr, n’entend pas la musique

Ses actions :

  • La musique :
    Ah….la musique! Sans doute un des aspects bien troll du personnage : que ce soit sa sonnerie de téléphone (« Staying alive »), les musiques de Bach classiques qu’il écoute pendant son casse du musée ou bien « I want to break free » dans son MP3 dans la prison, comme tout bon ENTP, Moriarty a besoin de stimulation permanente. Et des stimulations en total décalage avec l’action qui se joue si possible.
  • Sa manière de parler et ses expressions :
    Moriarty, lorsqu’il révèle son identité, dit à Sherlock que si ce-dernier lui tirait dessus, il aurait la satisfaction de voir une expression de surprise sur son visage, et il mime celle-ci en faisant un faciès ridicule. Pendant toutes ses apparitions à l’écran, Moriarty ira du visage goguenard, moqueur, joueur, à l’expression psychotique et meurtrière qu’il a dans ses accès de colère ou de mépris. La côté très instable, émotif de l’ENTP nous est transmis même par le visuel du personnage
  • Vol des joyaux de la couronne :
    Lorsqu’il s’introduit dans la salle des joyaux de la couronne pour se faire arrêter, Moriarty ne se contente pas de faire sonner l’alarme et de briser la vitre de protections des bijoux : il va s’asseoir sur le trône et et revêtir la cape, la couronne et le sceptre. Cela n’a bien sûr aucun intérêt, si ce n’est celui de faire le malin, « just for the lol ».
  • Pendant le procès :
    Au début de son procès, Moriarty, sur le banc des accusés, demande à une des fonctionnaires de justice de glisser sa main dans sa poche (sans lui dire qu’il veut un des chewing-gums présents dedans). Bien entendu, la scène est filmée pour que cela soit malaisant et suggestif au possible. Le tout bien appuyé par une troll-face de notre ami. De plus, pendant le procès, Moriarty plaidera coupable, en bon troll qu’il est, ne cherchant absolument pas à se défendre.

Conclusion :

Dans l’oeuvre de Arthur Conan Doyles, Moriarty est plus vieux que dans la série, et c’est un INTJ. Pourquoi ce choix dans la série? Et bien pour la moderniser. Moriarty est la Némésis de Sherlock, mais dans un monde moderne. Il faut donc qu’il présente du dynamisme, mais également, qu’il jonche de surprises la route du héros. Et donc quoi de mieux pour faire cela que le profil le plus surprenant et surtout imprévisible du MBTI? Ainsi, Moriarty est créé selon les traits d’un ENTP qui présente l’intérêt d’être joueur (il pavera la route du héros d’énygme), imprévisible (cela permet de créer des rebondissements et de surprendre héros et spectateurs) et enfantin (ce qui le rend attachant et très apprécié, malgré son statut de méchant).

 

Je vous dis à bientôt,

 

MBTI tiens,

 

L

 

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