Dans la tête d’un ENTP quand il écrit

Disclaimer : (Est-ce que tout le monde saura ce que veut dire disclaimer?) tout ce qui sera mis en italique dans cet article concerne ce qui traverse mon esprit, et encore, ce ne sera pas exhaustif. (il faut que je mette que ce ne sera pas exhaustif, car on a 70 000 pensées par jour, je pense pas que je vais pouvoir tout écrire, même avec de la bonne volonté).

Bon, pour une fois, mon titre donne une idée à peu près correcte de ce dont va parler l’article. Est-ce que ça se dit « parler » pour un article???? Tout le monde pige ce que ça veut dire, mais ce n’est pas très beau.

Dans cet article, nous allons voir ensemble tout ce qui peut traverser l’esprit d’un blogger lorsqu’il s’attaque à un article, mais pas n’importe quel blogger : un ENTP 😉 (Est-ce que blogger ça prend un ou deux g??? Bon je vérifie, comme ça s’il n’y a qu’un seul g, je saurai que j’ai fait une vingtaine de fois l’erreur sur ce blog. Y en a deux, ouf!)Aussi, nous n’allons rien voir de particulier, malheureusement. Mais je vais tacher de rendre le corps de cet article un minimum sexy. (je ne sais pas si mes intros servent à quelque chose dans mes articles. Faudrait que je demande à l’occaz. Tain, ça fait déjà 4 fois que je remets « Confident » sur Youtube, cette chanson j’vais finir par saturer et ce sera une chanson cool en moins à écouter…..) Je pense que le plus simple est de s’attaquer aux questions, ou plutôt, à une partie des questions que je me pose assez systématiquement en écrivant.

Le thème :

A chaque fois, le grand dilemme de la taille du titre.

Comme vous vous en doutez, la thématique du blog est l’élément capital qui dicte le type de sujets que vous allez traiter. En ce qui me concerne, les grands thèmes qui me viennent à l’esprit en ce moment sont : les articles pédagogiques (description du MBTI, comment l’utiliser, les théories qui sont derrière, son usage dans la vie de tous les jours), les sujets un peu « réflexion » qui pourraient-être vus comme un journal intime de mes pensées, les sujets permettant de « typer » les gens (savoir à quel type appartient chaque personne, quels réflexes mettre en place, et comment vérifier que l’on ne s’est pas soi-même trompé en se « typant ») [Qu’est-ce que je n’aime pas le terme « typer » ça me fait penser à l’anglais « tipper » genre filer un pour boire, et en même temps je ne vois pas de verbe bien français qui le remplacerait, tain, et cette chanson de Pocahontas version espagnole qui passe en boucle, je reconnais que corazon…..c’est pas gagné de savoir parler espagnol dans quelques mois], et enfin la dernière grande thématique : les articles un peu pute-à-clic (tellement vulgaire ce terme, mais je ne sais pas si « aguicheur » aurait le même impact) portant sur les thématiques de l’amitié, l’amour, le « rôle » de chaque groupe dans des lieux et événements et l’attribution d’un type à des personnages connus. (d’ailleurs c’est vraiment la honte….les questions sur l’amour représentent plus de 70% des raisons qui poussent les gens à s’intéresser au MBTI, et pourtant, ça marche pas du tout…..que ce soit d’un point de vue théorique ou en comparant les couples réels à la réalité, tous les couples peuvent fonctionner en théorie….et c’est strictement impossible de prédire l’interaction de deux personnes comme ça…..enfin bref. Il faut répondre aux attentes des gens hein, j’ai déjà écrit 2-3 articles expliquant mon point de vue là-dessus, donc au moins, j’ai été honnête. Et là je suis en boucle dans mes pensées, les gens qui vont lire ça vont se dire que je suis en train de chercher mon absolution……).

Plusieurs choses vont moduler mon choix : mon envie (désire-je faire un article long/court? Est-ce que je veux qu’il soit dense en infos ou pas? Pédagogique? Drôle?), est-ce que j’ai le matériel en termes de connaissances pour l’écrire ou est-ce que je dois me plonger dans quelques séances de lecture avant de l’écrire, est-ce que j’ai une bonne idée de miniature pour l’illustration? (la gueule des dites miniatures….vieux machins faits sous Paint….en marquant ça, merci la crédibilité du mec : « ouais j’ai voulu faire un article sur le MBTI de chaque bisounours parce que la miniature serait foutrement bien stylée avec leur dessin sur le ventre, en plus j’adore les couleurs flashy »…. Ce con de correcteur d’orthographe connaît pas « bisounours »…. et ces points de suspension j’en mets trop….)

L’introduction :

Alors ça peut paraître hyper débile, mais je ne sais jamais comment débuter un article : « bonjour à toutes et à tous » (dans le genre zéro originalité, même les ISTJ peuvent faire mieux….tain merci le gars qui donne dans le cliché, en plus y a une ISTJ qui m’a dit sur facebook y a pas longtemps qu’elle trouvait les ENTP trop cools….ET ENCORE DES POINTS DE SUSPENSION SERIEUX!!!!!!), « hello tout le monde », « hey hey hey » ou d’autres choses.

Ensuite vient la question de ce que contient l’introduction : faut-il faire un plan de l’article en annonçant donc de quoi il parlera, faut-il faire une sorte d’introduction pédagogique en rappelant les bases du MBTI auxquelles il fera appel (ouais d’ailleurs, c’est toujours l’occaz de booster un peu mes statistiques de blog en mettant 2-3 liens vers d’autres de mes articles), faut-il faire une introduction laissant le lecteur un peu dans le suspens mais qui sera accrocheuse? En toute honnêteté, ce qui tranche cette question, c’est souvent mon état de fatigue. Parce que les intros, ça m’emmerde vraiment. (Manu Chao dans les oreilles….ça me rappelle à quel point je suis à chier en salsa, et en danse de manière générale. Faudrait que je prenne des cours et que j’aille réellement danser. Mais c’est chiant, ça me fout les ch’tons de fou et je suis en stress à chaque fois).

Le découpage de l’article :

Cette question est souvent épineuse. Mais je crois, sans avoir vérifié, que naturellement je fais un découpage académique lorsque c’est un article que mon esprit a identifié comme pédagogique, cela permet aux lectrices/lecteurs (qu’est-ce que c’est lourd ça aussi de toujours devoir appeler le féminin et le masculin…pourquoi on n’a pas un neutre pluriel en français??? Je pense que les gens s’en foutent quand ils lisent, mais bon. Et manu chao je capte pas pourquoi il (tain…j’avais un doute sur le fait que c’était bien une personne et pas un groupe….) il chante en anglais, en espagnol, en français. C’est le reggae ça je crois. Et puis ces notes sur mes pensées, je repense à la pote ENTP qui m’a dit que mon dernier article de ce type était intéressant, mais qu’un ISTP, ça le saoulerait. Bah en même temps, cet article existe pour faire comprendre le côté « jpars dans tous les sens » et j’ai fait une parenthèse dans la parenthèse. Parenthèseception. C’est pareil, cette blague, on l’a trop faite, mais maintenant que j’ai l’habitude….bon, est-ce que je rebois un café? Fais chier, je ne sais plus de quoi je parlais. Ah oui, les lectrices lecteurs) cela leur permet d’avoir une sorte de plan pour voir les grandes idées de l’article. Sinon, pour les autres articles, je fais vraiment comme je le sens. Certains sont par essence (quand j’utilise ce terme, je trouve ça beau, mais j’ai en même temps l’impression d’être un prof de philo poussiéreux qui utilise des termes adéquates mais se rend en même temps pompeux et assez chiant pour faire fuir les 3 derniers élèves encore en train d’écouter) adaptés à être écrits d’une traite, sans réel titre, et d’autres ont un découpage caractéristique (ça veut sans doute rien dire, mais bon, tellement la flemme de chercher un article qui serait un exemple que je vais laisser ça comme ça, de toute façon c’est pas hyper important et ils s’en foutent sûrement plus que moi. Je viens de passer à Buena vista social club, ça me rappelle Cuba et les soirées chaleureuses au resto avec ces petits groupes qui chantaient en nous encourageant à venir danser…c’est juste ouf comme les odeurs et les musiques ça nous remet dans l’état émotionnel d’un moment donné. Je crois que c’est la mémoire affective le nom de ça.)

Le matériau de l’article :

Il y a trois grands types de matériaux, à mon sens, que j’emploie pour écrire un article : de la donnée brute (en gros c’est une définition, par exemple celle des 8 fonctions cognitives), les réflexions (ce sont mes pensées, par exemple elles forment les articles des « songes de l’ENTP ») et enfin, les « liants » et compréhensions qui sont justement des liaisons entre des données brutes/faits/théories par le biais de réflexions. (Je me retrouve encore dans cette situation où je n’ai aucune idée de si c’est clair ou pas. Il paraît que si c’est pas clair quand c’est exprimé, c’est que c’est pas clair dans notre tête. Le con qui a dit ça, s’il voyait le merdier que c’est dans la mienne…et cette musique qui me fout le cafard. Je crois qu’en fait j’ai un côté maso « j’divague dans mes souvenirs »).

En ce qui me concerne, les articles de pure théorie et données brutes sont ceux les plus chiants à écrire. (tiens je suis à 1504 mots. J’ai lu y a un peu plus d’une semaine qu’apparemment, la longueur optimale pour Google, c’est 1890 mots. Mais quand j’essaie d’atteindre ça, je fais souvent plus). Pourquoi ces articles sont les plus chiants à écrire pour moi? (je pense que cet article va vraiment être lourd à lire, il faut sans arrêt revenir avant la parenthèse. Peut-être que j’aurai le droit ENFIN à un commentaire pour me dire comment c’est.) Et bien en écrivant des articles de données brutes, en fait, on est un perroquet, ou au mieux, un faiseur de résumé : on lit beaucoup de choses sur le sujet, et on résume. Mais c’est chiant car c’est un travail de répétition. Néanmoins, c’est un travail obligatoire et très important, surtout en débutant un blog, car ces articles sont réellement la dalle de ciment sur laquelle repose l’édifice. (d’ailleurs c’est juste super chiant de savoir dans quelle mesure je dois faire des rappels. J’ai l’impression que pour les connaisseurs du MBTI, c’est un style super lourd et répétitif, et pour les plus néophytes, ils sont constamment paumés, d’ailleurs, paumés, ça s’écrit comme ça?).

Les articles que je préfère écrire sont ceux dans lesquels j’ai l’impression d’avoir eu une bonne idée/une réalisation/une compréhension et que je vais pouvoir faire partager aux gens qui me lisent le cheminement jusqu’à la compréhension. Mais je ne sais pas si le style écrit est le plus adapté à cela. (d’ailleurs je me tâte à commencer une chaîne youtube pour compléter. Mais en même temps, c’est un autre niveau d’implication là…)

Les fioritures :

Il y a toujours la question des illustrations, qui peuvent souvent recaptiver les lectrices/lecteurs, ou leur permettre de se faire une bonne idée générale avec un schéma récapitulatif. (en parlant de ça, mes schémas sous powerpoint, ils sont vraiment dégueulasses….et les épileptiques, je suis sûr que j’en tue 2 à chaque fois que je mets une illustration avec mes couleurs vives…!!!! Je me raconte des histoires, en tuer 2, ça voudrait dire que 100% de mes lecteurs sont épileptiques…le mec qui s’apitoie en sachant qu’on va lire ça, lol. Et ce putain de ctrl+alt+j pour justifier les paragraphes. Chais pas pourquoi les mecs de wordpress n’ont pas pensé à mettre ça par défaut. Il doit y avoir une option, et tous les gens qui la connaissent et lisent ça vont se foutre de ma gueule. J’étais content de mon idée d’écrire mes pensées, mais je le regretterais presque…tiens, chez Manu Chao j’ai compris « dolor » et « respirar », le bonheur). A côté de ça, y a la catégorie de l’article. Mine de rien, peut-être parce que je suis Ne et que Te n’est pas dans mes fonctions naturelles, j’ai toujours du mal à voir si mon organisation et mes catégories sont ergonomiques, à cela s’ajoute le choix des mots clés. C’est un choix assez important pour le référencement : si je choisis la bonne association de mots, cela peut me permettre d’être sur la première page (voire en tête) google. (ou à la page 5, comme plus de 3/4 de mes articles :/ ).

(Putain cet article commence à me gaver, aller un dernier paragraphe, conclusion et rideau, d’ailleurs comment je dis au revoir ??? le « à bientôt » me gave).

J’allais changer de musique, mais bon, c’est « je ne t’aime plus » de Manu Chao, et elle est quand même bien cool!

La miniature :

Alors la miniature, c’est un peu comme sur Youtube : mine de rien, ça peut donner envie de lire, ou pas….(d’ailleurs depuis quelques temps, je teste cette théorie marketing disant qu’en jouant sur les émotions fortes comme la peur, on peut attirer davantage les gens. J’arrête pas de parler de Youtube….ça fait un peu tocard ça….et tocard ça ne prend qu’un c….). Ca peut paraître un peu con, mais les images que l’on utilise, il faut qu’elles soient libres de droits grosso modo. Donc ça limite énormément celles que l’on peut utiliser. Du coup, quand j’ai mon idée, je cherche quelques images en mode « google image/recherche avancée/libre de droits à toutes fins y compris commerciales ». Et après, c’est partie avec la « sélection magique de Paint 3D » et ensuite montage sous powerpoint (un jour je me mettrai à Photoshop, mais bon, c’est payant ce truc de merde. Siempre, c’est marrant comme mot, je ne sais pas pourquoi, je l’aime bien. Aller, j’ai fini, 2208 mots, une petite conclusion et c’est bon.)

Conclusion :

(Ca fait tellement gamin le coup de « conclusion »…..en mode « représente les interros écrites d’histoire-géo ») Le principal moteur de la rédaction d’un article est LA bonne idée : cela motive car même si la rédaction peut-être longue et fastidieuse, l’image du résultat, le fait de partager quelque chose, et de faire comprendre à d’autres ce que l’on a compris soi-même, est un bon carburant en ce qui me concerne.  (cette conclusion ne sert vraiment à rien, mais qu’est-ce que ça m’emmerde d’en écrire plus, de toute façon, le corps de cet article n’est qu’un prétexte, aller!).

 

Aller tschuss (bravo mec…le « à bientôt », tu lui as trouvé un remplaçant de renom là…)

 

MBTI vôtre, (ça c’est vraiment une expression de merde)

 

(le mec se croît dans Death Note)

 

(Bon à présent faut faire la miniature. Bon vu le titre c’est easy : un ENTP connu, une bulle de pensées en style BD, un beau fond avec le style artistique de Powerpoint et c’est plié, après faut relire. Bien lourd ça, aller l’eau est chaude, another coffee. Et merde, j’ai pas mis de mots clés!) 

Bon ben voilà, grosse idée de merde, j’ai pris Léonard de Vinci en noir et blanc, dont Paint galère à comprendre ce que je veux qu’il découpe, donc c’est dégueulasse. En plus Léonard de Vinci…le mec prend un personnage qui porte le même nom que lui, comment se la raconter à fond.
Tain, ça paraît con, mais les effets artistiques de Powerpoint, ils sont bien réussis. Y a plein de choix et ça donne vraiment de belles images! Je vous conseille d’essayer si vous en avez l’occasion : double clic gauche sur l’image, onglet mise en forme, en haut à gauche « effets artistiques ». Je suis comme ça moi : je fais des tutoriels insérés dans mes articles.
Ca y est! Finie la miniature. Voyons si elle est centrée! Ca a l’air ^^ Relecture et publication.

 

Relecture finie. Je vous dirais bien « enjoy » mais vous lirez cela en dernier!

 

 

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