Une petite mise en garde au typewatching

Yo!

Cet article ne contient pas beaucoup de contenu en termes de MBTI. Néanmoins, j’ai à cœur que tu le lises si tu as déjà lu quelques un de mes autres articles car il contient quelque chose de très important : la description explicite d’un des intérêts du MBTI.

En effet, cette théorie permet de mieux se comprendre, mais également de mieux comprendre les autres. Bien entendu, je ne peux savoir à quelles fins tu emploieras les atouts fantastiques que nous apporte ce bel outil, mais si tu as un but noble, alors tu es tombé sur le bon article. Avant d’aller plus loin, sache que la réflexion dont je vais te faire part est issue de ce livre : « Type Talk : the 16 Personnality Types That Determine How We Live, Love, and Work » de Otto Kroeger et Janet M. Thuesen.

Chacune des préférences de l’esprit humain vient avec son lot de bons et de mauvais côtés. L’intuition permet de voir la forêt et pas seulement l’arbre, mais elle rend rêveur et parfois inattentif. L’introversion permet d’être quelqu’un à l’écoute, mais constitue parfois un barrage à la communication. Ou encore, le jugement permet de prendre des décisions et d’être efficace, mais il empêche parfois de voir les multiples facettes d’une situation.

Bref, il y a une chose à saisir, c’est que toutes ces préférences ne sont ni bonnes ni mauvaises : elles sont différentes! Par conséquent, il faut bien garder à l’esprit que chaque groupe de personnalité a son « rôle » à jouer, et ne pas attribuer un jugement de valeurs à telle ou telle préférence (n’est-ce pas les J 😉 ). C’est un des aspects primordiaux dans l’utilisation qu’il peut-être faite de cette théorie. Je vais citer quelques exemples qui seront plus parlant :

  • Un enfant introverti avec 4 frères et soeurs extravertis. Il pourra être vu comme « anormal » dans sa famille car préférera plus que les autres passer du temps seul. Il est donc important de comprendre qu’il n’a pas choisi sa préférence et qu’il ne pense pas à mal. C’est juste qu’il a besoin de temps seul par moment. Il ne faut donc pas attribuer de notion de bien ou de mal à sa manière d’être, et il faut utiliser cette compréhension de sa personnalité pour créer une dynamique familiale adaptée à chacun.
  • Un responsable scientifique, de type P, a du mal à donner un planning clair pour l’année en cours et cela irrite son chef de type J. Ce-dernier doit comprendre qu’il est plus difficile pour son responsable de donner un planning bien arrêté du fait de son type, et que ce n’est pas un manque de rigueur, juste la réalité de sa conception du monde. Fort de cette compréhension, il est plus facile de trouver un terrain d’entente et de réussite pour les deux partis.
  • Un couple avec un homme N et une femme S a du mal à s’entendre sur certaines questions. L’homme donne des réponses qui semblent vagues à sa femme. La vision en « potentialité » du N lui fera répondre de manière parfois évasives à sa compagne qui n’aura pas la même notion de ce qu’est une réponse bien arrêtée et nette. Une fois que l’un et l’autre aura compris comment fonctionne son conjoint et que ce n’est pas un caprice pour emmerder l’autre, mais une préférence psychologique, il sera plus facile pour eux de discuter en ayant à l’esprit la conception du monde de l’autre.

Je pense que tu as compris l’idée générale. Ce que tu dois bien retenir, c’est qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises préférences, il y a juste des différences. Il faut de tout pour faire un monde (oh nom de dieu que je déteste cette phrase bateau 😛 ) et chaque groupe y a sa place.

Je te dis à bientôt,

MBTI vôtre,

L

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