5 astuces afin de « Finir un projet » (pour l’ENTP et les autres)

Hello,

Bienvenue dans ce super article qui va totalement révolutionner ta vie (ou pas :P). Comme je l’exposais dans cet article, les groupes ayant pour préférence l’intuition N et la perception P ont parfois du mal à prendre part à l’action car ils vivent beaucoup dans le monde des idées et de la collecte d’informations. L’ENTP, ayant pour première fonction l’intuition extravertie Ne, il est très exposé à un risque qui concerne aussi l’ENFP avec qui il partage cette fonction : le fait de ne jamais achever ce qu’il démarre. Ce phénomène provient d’une caractéristique comportementale très simple et bien connue : la vie est à l’ENTP ce qu’un magasin de jouets est à un enfant (c’est poétique hein^^). Par conséquent, un jour l’ENTP décidera que jouer d’un instrument est génial et qu’il devrait se mettre piano, le lendemain ce sera le vélo et puis une semaine plus tard, ce sera le fait de se faire un groupe de jeu de société qui sera génial, et ensuite, se refaire toute la série Lost etc. Inutile de te faire un dessin sur ce qui risque de se produire si jamais une activité demande un effort d’endurance dans la longueur : ce n’est pas que l’ENTP ne veut pas finir ce qu’il a commencé, c’est juste que la nouvelle chose, la nouvelle activité, le nouveau thème est plus sexy que les anciens.

C’est une chose géniale d’être enthousiaste pour tout, de vouloir essayer plein de choses (surtout à notre époque où trop de personnes semblent blasées^^), cependant, si on ne donne suite à rien, on finit pas ne rien faire de vraiment notable ou suivi. Autant s’il s’agit de goûter le dernier cocktail à la mode, ça se fait vite, autant s’il s’agit d’être capable de jouer un Walt Disney au piano en débutant du niveau zéro, il faudra un peu d’efforts, et sans ces efforts, tout l’investissement en amont aura été inutile. Donc que faire pour combattre ce phénomène? Je vais vous donner quelques astuces!

1-Attendre avant de se lancer :

Ce conseil n’est valable que pour certaines activités/choses/acquisitions. Entre autres, je vous dirais qu’il concerne celles qui demandent un gros investissement de base, que ce soit (surtout) financièrement ou temporellement. La raison de l’attente est toute simple. Bien entendu, si tu es dans une atmosphère d’émulation (courses à Decathlon et envie d’acheter de supers chaussures pour se [re]mettre à la courses à pieds, visite d’un musée et envie d’acheter des livres sur l’art, inscription dans une salle de musculation car vous revenez de la plage, achat d’un lombri composte parce que le zéro déchets c’est top) je te conseille d’attendre quelques jours. Cela te permettra d’agir de manière un peu moins impulsive (difficile parfois pour un ENTP 😉 ). Et si plusieurs jours après, hors du contexte ayant initialement déclenché l’envie, tu éprouves toujours une forte motivation, alors c’est une bonne idée de passer à l’action.

Attention néanmoins. Pour certaines activités ou envies « ponctuelles », parfois, l’inspiration du moment doit-être saisi au vol. Par exemple pour les articles de ce blog, certains reposent sur une inspiration et une envie du moment. Je sais que si j’attends quelques jours, ce qui m’aurait motivé pour m’y mettre une ou deux bonnes heures se sera envolé, et donc, ce sera plus difficile pour s’y mettre. Ce premier conseil est donc à adapter aux bonnes situations.

 

2-S’interroger sur le chemin à parcourir :

En ce qui me concerne, j’ai un gigantesque problème avec les livres. Je pense qu’une partie de moi fait comme si lorsque je faisais l’acquisition de l’un d’eux, en ebook sur ma liseuse, dans une librairie ou à la bibliothèque, c’est comme si instantanément, tout le contenu du livre allait s’imprimer dans mon esprit. Malheureusement, nous ne sommes pas dans Matrix! Il faudra le temps de lire le livre. S’il est assez spécialisé, peut-être faudra-t-il faire des recherches supplémentaires pour bien le comprendre. Donc ma stratégie, lorsqu’un livre me fait vraiment envie, est d’analyser, compte tenu de son prix, les chances que j’en vienne à bout. En le feuilletant, en essayant rapidement de saisir son style, et en me projetant dans une lecture imaginaire, j’essaie de me rendre compte si oui ou non, au bout de 100, 150, 300 pages de ce livre, j’aurai toujours le courage de le finir. Si j’ai un doute, et bien je laisse tomber car j’ai déjà une quinzaine de livres démarrés et si je ne sens pas que ce livre je serai curieux de le continuer à chaque séance de lecture, je le laisse sur son étagère.

Et bien tu dois être capable de faire la même chose avec ce que tu veux démarrer : tu veux t’acheter un legging pour aller courir cet hiver, ok, soit! Mais est-ce que tu fais partie de ces gens qui 9 fois sur 10 diront qu’elles ne vont pas courir car il fait trop froid? Si tel est le cas, malheureusement, il y a de fortes chances qu’une fois tes beaux mollets mis à l’abri par le legging, tu n’ailles pas courir car cette fois ce seront tes main ou ton nez qui auront froid.

Bref, il y a l’engouement du début ou de l’initiation, mais il s’agit, pour toi, de te projeter et de te dire « Okay, ce truc demande 10 heures de mon temps, je serai au taquet les 2 premières heures, mais après? ». En bref : fais une introspection et essaie de voir si la motivation que tu ressens, tu las ressentiras suffisamment pour aller au bout.

 

3-Penser aux mauvais côtés :

Aie aie aie attention avec ce conseil, il est à prendre avec des pincettes. En effet, les NP ont tendance à beaucoup vivre dans leur imagination, et il se pourrait, si tu te focalises trop sur les inconvénients ou les mauvais côtés, que tu renonces à une activité qui aurait pu t’apporter beaucoup de bonheur.

Cela étant dit, voilà l’idée : beaucoup de choses dans la vie valent le coup de s’y investir, mais comme toutes les choses qui valent le coup, elles demandent souvent une grosse contre-partie. Il s’agit par conséquent de savoir si on tiendra la distance. Que ce soit le fait de t’inscrire à un marathon, de débuter une classe préparatoire, des études de médecine, de te lancer dans un projet associatif, il faut bien entendu garder à l’esprit l’objectif, mais aussi penser à ce que cela te demandera.

Pourquoi faut-il faire cela? Et bien non pas pour renoncer, mais au contraire, pour partir à l’assaut de ce projet bien armé. En effet, il est plus difficile de combattre un ennemi que l’on ne connaît pas. Mais si au contraire, on s’est préparé psychologiquement aux difficultés qui jonchent la route, alors lorsque l’on arrive face à elles, on est mieux armé. Si cela peut t’éviter un jour une mauvaise surprise ou bien un abandon car tu auras été mieux préparé mentalement, ce serait génial!

 

4-Etre auto discipliné :

Et oui, là rien de très sorcier, mais néanmoins ça devait-être mentionné. Pour en revenir à mes livres avec lesquels je te barbe depuis tout à l’heure, en ce qui me concerne, il arrive que je m’épuise lorsqu’il s’agit d’ouvrages de 350-400 pages, je fatigue un peu sur la fin et il devient plus difficile de m’y remettre. Mais justement, en ayant visualisé la difficulté d’un livre un peu massif, je me dis que la « paresse » intellectuelle que je ressens est normale et que c’est là que je dois me discipliner et achever les 60 pages restantes.

En ayant attendu pour débuter une activité après quelque jours de réflexion, en ayant visualisé les potentielles difficultés et en s’y étant préparés, c’est à ce moment que tu seras dans les meilleurs prédispositions pour te discipliner et finir ce que tu as commencé.

 

5-Garder l’objectif à l’esprit :

Dans les moments de doute, il peut-être bon de se de remémorer ce qui nous a fait commencé. Pourquoi tu as commencé la course à pieds? Pour t’entraîner? Est-ce que tu arrives au temps que tu t’es fixé(e)? Est-ce que c’était pour perdre du poids? Es-tu satisfait(e)? Non? Et bien lorsque c’est dur, rappelle-toi que cette envie d’atteindre tel ou tel poids te semblait attrayante, et que c’est TOUJOURS le cas même dans la difficulté. Pourquoi tu t’es lancé(e) dans ce projet associatif? Pour aider les gens de l’association car son objectif te semble utile et louable? Et bien c’est toujours le cas dans les moments difficiles. Pourquoi tu t’es inscrit(e) à l’agrégation? Pour être professeur? Et bien même si tes amis font la fête ce vendredi soir, toi tu te dois de travailler, et si ça valait le coup de devenir prof quand tu as signé pour ce concours, c’est toujours le cas ce vendredi soir. Donc focalise-toi sur le présent mais visualise ton BUT, donne tout et dis-toi que tu profiteras d’autant plus de ta prochaine fiesta en ayant ton concours en poche. Voilà : reviens aux sources, à ce qui te motivait, qui t’a inspiré(e) pour commencer!

 

Ici s’achève cette petite liste. Bien entendu, chaque personne est différente et nous avons tous des écueils qui nous font nous échouer sur les plages de la procrastination ou de l’abandon, mais il faut savoir reconnaître ce qui nous permet de tenir bon, même dans les moments difficiles d’une tache! Je te souhaite bon courage pour tes hobbies, tes projets et tout ce qui te tient à cœur dans la vie.

MBTI tiens,

 

L

 

 

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